TROISIEME PARTIE – LES BREVETS
ESPAGNOLS
LE
TRAIN-JOUET ETRANGER : ASPECTS TECHNIQUES ET BREVETS D’INVENTION DEPOSES
LES BREVETS
D’INVENTION DEPOSES EN ESPAGNE PAR DES NATIONAUX ESPAGNOLS ET DES NATIONAUX
ETRANGERS
I - La
situation en Espagne :
On va examiner ce qui s’est passé en Espagne dans
l’intervalle allant des années 1900 à 1970 ; la situation dans ce pays est
contrastée et nous avons trois sujets d’étonnement.
Premier sujet
d’étonnement :
Bien que ce pays ait possédé (et possède encore à
l’époque actuelle) plusieurs firmes fabriquant et commercialisant notamment des
véhicules jouets qui circulent sur des voies ou pistes de roulement, comme par
exemple des trains miniatures, on verra que les brevets déposés en Espagne dans
ce domaine d’activité sont essentiellement des extensions en Espagne de
premiers dépôts faits à l’étranger par des firmes qui ne sont pas espagnoles.
Plus précisément, on a identifié environ 49 brevets espagnols parmi lesquels 6 sont des titres ayant un déposant de
nationalité espagnole (ES) tandis que les 43
autres titres ont un déposant de nationalité étrangère [suisse (CH), allemande
(DE), française (FR), anglaise (GB), japonaise (JP), marocaine (MA), américaine
(US)].
Décompte des nationalités étrangères : CH : 3 ; DE : 29 ; FR : 4 ;
GB : 1 ; JP : 1 ; MA : 1 ; US : 4.
Plus précisément encore, ces environs 49 brevets espagnols se répartissent
dans les six principaux domaines du jouet suivants :
- voies ou pistes de roulement pour véhicules jouets
autres que les trains miniatures : environ 20 brevets,
- trains miniatures : environ 19 brevets,
- mécanismes moteurs pour jouets en général :
environ 4 brevets,
- agencements de commande à distance pour
jouets : environ 4 brevets,
- transmission pour jouets : environ 2 brevets.
Second sujet
d’étonnement :
Dans le domaine des trains miniatures, bien qu’il
existe en Espagne plusieurs firmes connues de nationalité espagnole ayant
fabriqué et commercialisé des trains miniatures dans la période considérée, on
observe que ces dernières n’ont pas déposé (sauf erreur de notre part) de
brevets.
Comme firmes connues de nationalité espagnole, on
citera notamment :
-
PAYA :
firme fondée en 1902 par les trois frères (Pascual, Emilio et Vicente) PAYA,
installée à IBI en Catalogne ; fabricant de jouets en métal jusque dans
les années 1980 ; PAYA viendra aux trains miniatures à l’écartement H0 pendant
les années 1950 ;
-
MABARTEN :
c’est un fabricant de trains miniatures basé en Catalogne ; société fondée
en 1952 par Bartolome BOADA et Magda SEBASTIAN ;
-
JYESA :
Juguetes y Estuches SA est un fabricant de jouets situé à
Alicante dont les premières productions furent réalisées vers 1925 ; JYESA
proposa dès la fin des années 1940 différents coffrets de trains à l’écartement
H0 ;
-
INVICTA :
marque de jouets de la société KELLER située à Zarautz, province de Guipuscoa
dans le Pays Basque espagnol ; société créée en 1932 qui proposa à partir
de 1954 du matériel ferroviaire en zamac à l’écartement H0, comme notamment une
locomotive à vapeur de configuration 231 ;
-
ELECTROTREN : cette société a été fondée en 1951 par la famille GONZALEZ dans la
ville Alcala de Henares située dans la Communauté de Madrid ; de 1951 à
1954, ELECTROTREN produit des trains électriques à l’écartement 0, puis, dans
les années suivantes, des modèles en H0 reproduisant du matériel notamment de
la RENFE et de la SNCF.
Troisième
sujet d’étonnement :
Dans le domaine des trains miniatures, les dépôts
d’origine étrangère ont été réalisés par des firmes dont la liste ne comprend
pas des firmes importantes bien connues à l’époque dans le pays étranger
correspondant, comme par exemple MARKLIN en Allemagne, JEP en France, LIONEL
aux USA.
II – Liste des brevets déposés en Espagne par des
personnes physiques ou morales d’origines espagnole et étrangère dans le
domaine des trains miniatures :
Les brevets espagnols identifiés sont rassemblés dans
le tableau qui suit. Pour accéder à chaque document complet avec ses figures, cliquer sur le numéro du brevet figurant dans colonne « N° de brevet ».
En Espagne il est aussi possible d’obtenir, en lieu et
place d’un brevet, un modèle d’utilité. Ceux-ci se différencient des brevets
comme suit : les modèles d’utilité requièrent, pour leur validité, moins
de nouveauté et d’activité inventive par rapport aux exigences en la matière
demandées dans le cas d’un brevet ; sa durée (dix ans) est inférieure à celle
d’un brevet ; le processus de concession d’un modèle d’utilité est plus
simple que celui d’un brevet. Dans la
colonne « N° de brevet », les modèles d’utilité portent un numéro se terminant par la lettre U.
On dénombre environ 19 brevets et modèles d’utilité parmi lesquels :
- 3 sont
des titres ayant un déposant de nationalité espagnole (titres n° 3, 4 et 7), ces
déposants n’étant pas liés (sauf erreur de notre part) à l’une ou l’autre des
firmes espagnoles mentionnées ci-avant dans le second sujet d’étonnement du
paragraphe I ;
- 16 sont
des titres ayant un déposant de nationalité étrangère : allemande (14 titres : n° 5, 6 et 8 à 19),
française (1 titre : n° 2) et
suisse (1 titre : n° 1).
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N° de brevet |
Date de dépôt |
Déposant |
Domaines concernés |
Observations |
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Acc (1) |
V (2) |
Att (3) |
MR (4) |
T (5) |
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1 |
31/12/1947 |
Enrique KELLER SA |
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♣ |
Dispositif d’entraînement amélioré des roues motrices de locomotives équipées de bogies permettant un fonctionnement optimal de l’effort de traction dans les courbes. |
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2 |
21/11/1960 |
JRA (1*) |
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♣ |
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Voie de train-jouet avec traverses fabriquées par moulage d’une matière plastique. Egalement publié en tant que : |
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3 |
09/02/1961 |
Tristan ENJUTO Harold AESCHE |
♣ |
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♣ |
Système électronique de commande indépendante de trains miniatures. |
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4 |
06/03/1964 |
Manuel GALINDO BOIX |
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♣ |
Perfectionnement apporté à la structure du châssis des motrices de trains électriques jouets permettant une excellente inscription dans les courbes. |
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5 |
14/01/1967 |
Artur FISCHER |
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♣ |
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Tronçons de rails pour notamment des trains miniatures. Egalement publié en tant que : |
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6 |
19/07/1967 |
Max ERNST (2*) |
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♣ |
Locomotive électrique où le moteur d'entraînement, les moyens d'éclairage et éventuellement d’autres composants sont tous connectés en circuit par des connexions sans soudure maintenues par une pression élastique. |
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7 |
02/11/1967 |
MODELIBER SA |
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♣ |
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Voies ferrées à deux rails qui ressemblent de très près aux voies réelles. |
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8 |
17/11/1967 |
Max ERNST |
♣ |
♣ |
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Dispositif électrique de commande, en particulier pour commande à distance d'aiguillages, de signaux ou d'appareils analogues. Egalement publié en tant que : |
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9 |
24/11/1967 |
Max ERNST |
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♣ |
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Mécanisme de commande d’aiguillage. |
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10 |
11/06/1968 |
Max ERNST |
♣ |
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Plaque tournante très élaborée pour trains-jouets. Egalement publié en tant que : |
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11 |
23/07/1968 |
Max
ERNST |
♣ |
♣ |
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Installations électriques permettant la circulation de plusieurs trains -jouets en utilisant l'exploitation dite par système bloc. Egalement publié en tant que : |
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12 |
23/07/1968 |
Max
ERNST |
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♣ |
Locomotive électrique où les composants électriques sont reliés entre eux par un circuit imprimé. |
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13 |
07/08/1968 |
Max
ERNST |
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♣ |
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Aiguillage très perfectionné, en particulier traversée-jonction double pour trains-jouets électriques. Egalement publié en tant que : |
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14 |
30/08/1968 |
Ernst
Paul LEHMANN(3*) |
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♣ |
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Attelage très perfectionné du type crochet + étrier. Egalement publié en tant que : |
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15 |
19/09/1968 |
Ernst
Paul LEHMANN |
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♣ |
Dispositif pour fixer un micromoteur électrique dans une motrice de train-jouet. Egalement publié en tant que : |
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16 |
25/09/1968 |
Ernst
Paul LEHMANN |
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♣ |
Locomotive pour trains-jouets équipée d'un châssis où est encastré un bloc-support qui constitue un carter fermé pour la transmission. Egalement publié en tant que : |
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17 |
29/11/1969 |
Artur
FISCHER |
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♣ |
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Monorail en matière plastique pour train électrique ayant une structure spéciale permettant d’assurer l’arrivée du courant ainsi que son retour. |
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18 |
25/03/1970 |
EINFALT
(4*) |
♣ |
♣ |
♣ |
♣ |
♣ |
Jeu de chemin de fer agencé en chemin de fer de montagne. |
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19 |
11/06/1970 |
EINFALT
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♣ |
♣ |
♣ |
♣ |
♣ |
Circuit fermé ayant (i) un chemin ascendant avec entrainement des trains, (2i) un chemin descendant avec déplacement libre des trains et (3i) divers organes de blocage pour contrôler la bonne circulation des trains. |
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Domaines
concernés :
(1) :
Accessoires : notamment appareils de
signalisation, bâtiments divers, passage à niveau, caténaires, dispositifs
variés de connexions électriques, rhéostats, transformateurs, etc … ;
(2) :
Voies : notamment aiguillages,
construction des rails, croisements, éléments de voie spéciaux comme par
exemple rail de commande, rail de coupure, rail frein, etc … ;
(3) :
Attelages : notamment « dispositif »
manuel, dispositif automatique, etc … ;
(4) : Matériel roulant : notamment accessoires motorisés montés dans
wagons, bogies, construction de wagons, roues, structure des wagons, système
d’éclairage, etc … ;
(5) :
Traction : notamment
construction de la caisse des locomotives, dispositifs de capture du courant
d’alimentation, dispositifs de changement du sens de la marche, dispositifs de
bruitage, éléments constitutifs du moteur de traction, tramway, etc … ;
(1+2+3+4+5) : circuit complet de chemin de fer
« tout-en-1 » avec matériel roulant, divers accessoires (animés ou
non) et éventuellement des personnages (animés ou non).
(1) :
Accessories : including signaling devices,
various buildings, crossing gate, catenaries, various connecters for toy
electric railroads, rheostats, transformers, etc ...;
(2) :
Tracks : including switches,
construction of tracks, crossover, special track sections such as control rail,
cut rail, brake rail, etc ...;
(3) :
Coupling devices : including manual
device, automatic device, etc ...;
(4) :
Railway rolling stock : including motorized
accessories mounted in wagons, bogies, railcar construction, wheels, wagons
structure, lighting, articulated streamliner, etc ...;
(5) : Traction : including construction of the bodies of locomotives,
capture devices of the supply current, various devices changing the direction
of movement, devices for sound effects, various components of the traction
motor, tramway, etc ...;
(1+2+3+4+5) :
complete “all-in-
Déposant :
(1*) JRA : L’appellation
commerciale « Au Pullman » est lancée en mai 1946 par Jacques-René
ALLARD (en abréviation JRA) sous la forme d’un magasin de trains jouets
scientifiques, situé au cœur de Paris au 72 rue d’Amsterdam dans le 9è
arrondissement. A coté de la vente des marques de l’époque (ANTAL, BLZ, HORNBY,
JEP, LR, PMP, VB, etc.), JRA lança sur le marché ses propres productions
artisanales pour modélistes en « HO » (par exemple : la rame
mécanique Le Tortillard, des coupons de voies ferrées, des appareils de voies,
des accessoires de décors). Très novateur, JRA a déposé et obtenus plusieurs
brevets d’invention.
(2*) Max ERNST :
c’est le Directeur général de la firme K. ARNOLD et Cie de Nuremberg. Embauché
en 1935, il reste Directeur pendant plus de 40 ans jusqu’en 1976 et il a été à
l’origine de plus de 30 brevets déposés en Allemagne et dans d’autres pays dont
la France. ARNOLD a fabriqué des jouets de bazar, circuits va et vient, bateaux
et canots à moteur, et toute une gamme de trains en 0 et H0.
Max ERNST a été décrit, non seulement comme un
inventeur prolifique mais aussi comme un homme d'affaires dynamique ; il
est à l’origine de l'introduction et du développement dans les années 1960 de
la gamme des trains ARNOLD Rapido à l’écartement N (échelle de réduction 1:160).
Lors de la retraite de Max ERNST en 1976, ARNOLD
employait environ 200 à 250 personnes, utilisant trois sites de production dans
la région de Nuremberg. La société ARNOLD a fait faillite vers 1995 et a été vendue à la firme
italienne RIVAROSSI.
(3*) Ernst Paul LEHMANN. Il
fonde sa firme de jouets à Brandenburg-Am-Havel, en Prusse, près de Berlin, en
1881. Cette firme produit des personnages de fantaisie, automates, animaux
domestiques, automobiles, motos, Zeppelins, bateaux pouvant rouler sur le sol,
trains-jouets. La majeure partie de la production était exportée à l’étranger
et des brevets internationaux protégeaient les inventions. Après un déclin
temporaire après la première guerre mondiale, il y eut une reprise et à la fin
des années 1920, la firme employait 800 personnes. A la mort de son fondateur,
en 1934, un cousin, Johannes RICHTER, reprend l’affaire. Après la seconde
guerre mondiale, l’usine, en Allemagne de l’Est, est nationalisée, mais un membre
de la famille RICHTER (notamment Wolfgang RICHTER) s’installe à Nuremberg et
reprend avec succès, en 1951, la production sous la même marque.
(4*) EINFALT :
en fait EINFALT frères. Firme fondée en 1922 à Nuremberg par Georges et Jean
EINFALT de la Mechanische Blechspielwarenfabrik. 120 travailleurs produisent
pour les grossistes de Nuremberg et l’exportation. Notamment animaux mobiles,
singes grimpeurs, motocycliste, boxeur, indiens au combat, voitures et camions
divers, trains-jouets.
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