PREMIERE PARTIE – LES BREVETS GG ou GéGé

 

LE TRAIN-JOUET FRANÇAIS : ASPECTS TECHNIQUES ET BREVETS D’INVENTION DEPOSES

 

LES TRAINS-JOUETS GG ou GéGé ET LES BREVETS D’INVENTION DEPOSES

 

 

La firme GG ou GéGé est créée par Germain GIROUD en 1934 pour fabriquer des jouets. Le nom GG, devenu GéGé, est formé par les initiales de son fondateur. La première usine se trouvait à Moingt. Par la suite, il y en eut trois autres : à Saint Clément de Valorgue, à Roche La Molière et à Firminy. Ces quatre petites villes sont situées non loin de Saint–Etienne.

 

Si GéGé est connu pour ses trains électriques, ceux-ci ne sont qu'une toute petite partie de sa production. De 1934 à 1979, GéGé va fabriquer des centaines de jouets de toutes sortes comme des dînettes, de célèbres poupées, des fers à repasser électriques, des panoplies, des jeux scientifiques, des circuits automobiles, des ours, des voitures, des chevaux...

 

C'est en 1958 que GéGé se lance dans la fabrication des trains électriques. L'échelle choisie est le HO.

 

[Présentation extraite du site http://www.lestrainsdeguillaume.com]

 

S’agissant des trains-jouets et des brevets d’invention déposés dans ce domaine de la technique par la firme GéGé jusqu’en 1965, nous avons identifié les 7 brevets ci-après listés (ces brevets comportent souvent des figures fort intéressantes) que nous allons examiner tour à tour :

 

 

 

-        brevet n° 1 : brevet français FR 1 249 896 (A), demandé le 23 novembre 1959 et délivré le 28 novembre 1960 : l’invention concerne une boite d’alimentation électrique pour chemin de fer-jouet, caratérisée en ce qu’elle comporte un espace intérieur, en forme de carter, agencé de manière à recevoir indifféremment soit une ou plusieurs pile(s) électrique(s), soit un transformateur-redresseur à brancher sur la source de courant alternatif.

 

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-        brevet n° 2 : brevet français FR 1 249 976 (A), demandé le 26 novembre 1959 et délivré le 28 novembre 1960 : l’invention est relative à un perfectionnement apporté aux moteurs électriques à aimant permanent utilisés dans l’industrie du jouet dans le but de faciliter leur montage. Ce perfectionnement concerne la conception d’une disposition particulière des dispositifs porte-balais. Cette disposition particulière est conçue pour éviter tout tâtonnement lors du montage des dispositifs porte-balais dont les balais terminaux, devant frotter sur le rotor, se trouvent automatiquement guidés sans risque d’erreur de positionnement.

 

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-        brevet n° 3 : brevet français FR 1 250 034 (A), demandé le 27 novembre 1959 et délivré le 28 novembre 1960 : l’invention est relative à des perfectionnements apportés aux locomotives pour chemin de fer-jouet, équipées de bogies orientables.

 

Selon un de ces perfectionnements, l’arbre du moteur d’entraînement est (i) orienté longitudinalement par rapport au châssis et (2i) relié par des organes funiculaires à des tambours ou manchons solidaires des paires de roues montées sur chaque bogie. Par organe funiculaire, on entend définir par exemple des bracelets élastiques en caoutchouc ou en matière synthétique analogue.

 

Autrement dit, le moteur est prolongé de chaque coté par un axe qui couvre toute la longueur du châssis. Les axes sont reliés aux manchons des quatre essieux par des élastiques. Lorsque les axes sont en mouvement, ils font tourner les élastiques, qui entraînent à leur tour les essieux. Si un élastique claque, il se remplace très simplement en démontant la carrosserie.

 

Avantage mis en avant : simplification de la construction par rapport aux locomotives de type connu dans lesquelles il est nécessaire de monter un moteur d’entraînement séparé sur chaque bogie porté par le châssis. Ici : deux bogies ayant chacun deux paires de roues motrices, quatre élastiques et un seul moteur monté au centre du châssis. En plus : silence et souplesse.

 

Images du système d’entraînement des paires de roues d’un bogie assuré par deux élastiques (Crédit photographique : photos extraites de la page 28 de La Vie du Jouet, n° 42 d’avril 1999) :

 

            

Vue du dessous de la carrosserie                                          Vue de l’intérieur de la carrosserie

 

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-        brevet n° 4 : brevet français FR 1 250 035 (A), demandé le 27 novembre 1959 et délivré le 28 novembre 1960 : l’invention concerne des perfectionnements apportés aux éléments de voie ferrée pour train-jouets en vue de permettre, par assemblage, la constitution de circuits indéformables.

 

Selon un de ces perfectionnements, l’invention consiste à équiper les extrémités des éléments de voie à assembler avec des éclisses spéciales. Chaque éclisse présente deux branches longitudinales (référencées 7a et 7b dans le texte du brevet) superposées et de longueurs différentes : la branche inférieure est destinée à s’encastrer à l’intérieur d’une ouverture appropriée (référencée 9) ménagée dans l’embase de l’élément adjacent pour assurer le raidissement de l’assemblage ; la branche supérieure est destinée à établir la liaison électrique.

 

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-        brevet n° 5 : brevet français FR 1 250 036 (A), demandé le 27 novembre 1959 et délivré le 28 novembre 1960 : l’invention porte sur plusieurs points ; s’agissant d’un premier point, on propose un mode de montage et de fixation de la carrosserie en matière plastique sur le châssis portant les organes de roulement par simple encliquetage de tenons et mortaises convenablement agencés sur les deux éléments à assembler ; s’agissant d’un autre point, on propose un mode de réalisation particulier du dispositif articulé propre à simuler le pantographe des véhicules réels et destiné à être monté sur le toit de la carrosserie.

 

Chaque carrosserie ou caisse de véhicule est fixée généralement au châssis par un double encliquetage qui est très visible sur la partie inférieure des flancs (lesquels comportent deux petites ouvertures coopérant avec les tenons en correspondance du châssis).

 

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-        brevet n° 6 : brevet français FR 1 257 716 (A), demandé le 22 février 1960 et délivré le 27 février 1961 : l’invention concerne un dispositif d’attelage constitué de manière connue en soi par un œillet ou étrier et un crochet dont la caractéristique essentielle réside dans le fait que le crochet d’assemblage est rappelé en permanence à la position basse correspondant à l’accrochage au moyen d’un ressort plat solidaire de la partie arrière de l’œillet d’accrochage sur lequel ce crochet est articulé. Le crochet ne peut se soulever intempestivement.

 

C’est vers 1964 que la firme GéGé a abandonné son système d’attelage, d’un type voisin de celui conçu pat JOUEF en 1958 et correspondant probablement à celui décrit dans le brevet précité, pour le remplacer par un attelage universel type MARKLIN adopté par de nombreuses firmes de train-jouets.

 

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-        brevet n° 7 : brevet français FR 1 465 593 (A), demandé le 23 novembre 1965 et délivré le 5 décembre 1966 : l’invention concerne la fabrication d’éléments de voie comprenant un support ou ballast sur la face supérieure duquel sont montés les rails de roulement. Le perfectionnement proposé ici a pour but de simplifier le montage des rails et consiste, pour atteindre cet objectif, à faire appel à des outils, des pièces et un mode opératoire appropriés permettant d’assurer simultanément la fixation des éclisses sur les extrémités des rails et la bonne mise en place (dans l’axe de la voie) de ceux-ci sur le support ou ballast.

 

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© Mai 2010